Volume 53, Issue 2 p. 407-436
Original Article

Modelling and predicting the competitive effects of vertical mergers: The bargaining leverage over rivals effect

William P. Rogerson

Corresponding Author

William P. Rogerson

Department of Economics, Northwestern University

Corresponding author: William Rogerson, wrogerson@northwestern.eduSearch for more papers by this author
First published: 11 May 2020
Citations: 14

Abstract

en

A new competitive effect of vertical mergers, based on the Nash bargaining model, has begun to play an important role in antitrust authorities’ evaluations of vertical mergers in the United States, Canada and abroad. The key idea is that a vertical merger will increase the bargaining leverage of the merged firm over its downstream rivals. Its bargaining leverage increases because it now takes into account the additional profit that its own downstream division will earn if it withholds inputs from downstream rivals, which changes its threat point in the bargaining game with downstream rivals. Consequently, the merged firm can increase the price that it charges rival downstream firms for inputs. One strong appeal of this theory is that it provides a simple and very intuitive formula to measure the upward pricing pressure caused by a vertical merger due to changes in bargaining leverage, based on variables whose values can generally be estimated using available data. This article describes this new competitive effect, which will be called the bargaining leverage over rivals (BLR) effect, and derives the upward pricing pressure formula. It also explains why this new competitive effect is distinct from the older raising rivals’ costs (RRC) effect that has been widely discussed in the economics literature, and discusses the relationship between the two different effects.

Résumé

fr

Modélisation et prévision des effets concurrentiels des fusions verticales : l’effet de levier de négociation sur la concurrence. En matière d’intégration verticale, un nouvel effet concurrentiel fondé sur le modèle de négociation de Nash commence à jouer un rôle prépondérant dans l’évaluation de ce type de fusion par les autorités de la concurrence aux États-Unis, au Canada et ailleurs dans le monde. L’idée directrice est qu’une fusion verticale augmente le levier de négociation de la nouvelle entité par rapport à ses concurrents en aval. Cette situation s’explique par le fait que l’entité fusionnée prend désormais en compte le profit supplémentaire que sa propre division en aval aura accumulé en retenant les intrants de ses concurrents en aval. Dans le jeu de marchandage, et en présence des mêmes parties, son point de désaccord (ou point de menace) s’en trouve donc modifié. Par conséquent, l’entité fusionnée peut augmenter les tarifs des intrants qu’elle applique aux entreprises concurrentes en aval. L’un des principaux avantages de cette théorie est qu’elle offre une formule simple et très intuitive pour mesurer cette pression des prix à la hausse induite par une fusion verticale, et découlant des mutations dans le rapport de force. Cette formule se fonde sur des variables dont les valeurs peuvent généralement être évaluées grâce aux données disponibles. Cet article décrit cette nouvelle donne concurrentielle que nous appellerons image effet de levier de négociation sur la concurrence image (bargaining leverage over rivals, BLR), et développe la formule relative à la pression des prix à la hausse. L’article explique également en quoi ce nouvel effet concurrentiel se distingue de l’ancien effet image d’augmentation des coûts de la concurrence image (raising rivals’ costs, RRC) déjà largement documenté dans la littérature économique, et examine la relation entre les deux.

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